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Auteur/autrice : Sofia Lismont

Remerciements d’étudiants

 

Un très grand merci Maryse pour ce soutien précieux qui va donner un peu de sérénité pour accomplir ce travail. Nous essaierons d’honorer ce don.

Deux eurythmistes pour les stages d’Eurythmie pédagogique

 

Merci beaucoup Maryse et merci à la Fondation… c’est une aide incroyable ! Ça arrive au bon moment et pour plus de sérénité pour notre spectacle.

Voiles et Compagnie

 

Extraordinaire !! Un très grand merci pour votre temps, vous ne savez pas à quel point je tiens à cette formation.

Lazare S. – Foyer Michaël

 

Je voudrais remercier la Fondation Paul Coroze pour cette incroyable nouvelle !! Merci beaucoup pour ce grand soutien dans mon année de formation au Foyer Michaël. Vous n’imaginez pas combien c’est important pour moi !!

Lirit F. – Foyer Michaël

 

Je suis pleine de gratitude et si heureuse de pouvoir enfin faire la formation au Foyer !!

Fleur L. – Foyer Michaël

 

Je souhaite commencer par vous remercier profondément pour l’aide précieuse que vous m’avez accordée sous forme de bourse l’année dernière. Grâce à votre soutien, j’ai pu passer une année exceptionnelle au Foyer Michaël, qui m’a permis de me développer et de grandir au moment où j’en avais le plus besoin. Les moments vécus, les amitiés tissées et tout ce que j’ai appris dans les cours sont des éléments essentiels qui, j’en suis certaine, enrichiront mon avenir.

Il était très important pour moi de pouvoir réaliser cette formation de pédagogie curative. Merci pour votre aide, votre soutien, votre gentillesse et merci à la Fondation Paul Coroze.

Laëtitia L. – Foyer Michaël, puis ESEIS (pédagogie curative)

 

Je me permets de vous contacter après avoir eu connaissance de votre Fondation par l’équipe qui enregistrait une vidéo pour vous à notre école cette semaine. Je l’ai trouvée très intéressante et j’apprécie vraiment ce que vous faites pour soutenir les arts et la communauté anthroposophique.

Elisa C. – Visual Art School Basel

 

Bâtiment d’accueil et salle de cours du Foyer Michaël

Mue du Foyer Michaël

Malgré les témoignages très positifs des étudiants, le Foyer Michaël n’a pas pu ouvrir, faute de candidatures suffisantes, une nouvelle année cet automne. « Les lignes directrices du Foyer Michaël doivent être régénérées afin de permettre l’émergence de nouveaux projets artistiques et pédagogiques, actuellement en gestation au sein de l’équipe. Cette nouvelle flamme du Foyer sera entourée par d’autres activités sur le lieu telles que : des résidences artistiques, des groupes de recherche, des stages, des séminaires, des spectacles, des séjours de ressourcement… »

(extrait du courriel du Foyer Michaël du 19/11/2024)

 

Témoignage de Joris Carré

Depuis que je suis enfant, je suis passionné par le théâtre. Le pouvoir des mots. Cette rencontre si forte et pour autant si intime avec le public. Depuis mes douze ans, j’ai toujours su ce que je voulais faire plus tard : comédien.

Joris Carré, photo : Philippe Hanula, 2024

Mais vient alors la question suivante : Comment me former ? Où me former ? Il y a tellement d’écoles et de cursus différents qu’il faut presque faire un choix sans vraiment trop savoir où l’on met les pieds. Alors quand en 2012, je découvre par hasard la formation Actéon le temps d’un stage d’été, ma question trouve sa réponse. C’est ici que je veux me former.

Je découvre alors la Fondation Paul Coroze qui soutient cette formation. Je suis tout de suite surpris par l’importance de la confiance de la Fondation, d’humain à humain, pour me soutenir tout au long des trois années de ma formation à Actéon. J’explique où j’en suis, quels sont mes besoins et la Fondation écoute et m’accompagne à chaque fois.

Au bout de mes trois ans de formation, je me lance dans ma carrière de comédien. Je commence à écrire mes premières pièces de théâtre, à jouer dans des spectacles, en France, en Suisse, en Pologne. Ce sont des années riches et intenses où il faut savoir s’accrocher pour exister dans ce métier.

En parallèle, je ressens le besoin de continuer à me former, à développer mes connaissances et mes outils anthroposophiques dans le domaine artistique. Je commence alors une formation autour de la sculpture. C’est un élément fondateur de mon parcours puisque j’y découvre de nouveaux outils dont je me sers toujours dans mon approche de la scène et de l’écriture.

Encore une fois, la Fondation me soutient avec des prêts. Surtout, elle ne m’impose pas un remboursement exigeant et trop rapide. Elle me laisse consciemment et toujours en confiance mettre en place un plan de remboursement.

Joris Carré, photo : Andréa Prévoyance

Muni de ces nouveaux outils et d’une plus grande expérience, je crée en 2021 ma propre compagnie de théâtre : la « Compagnie du Grand Large ». Orientée autour du travail du conte et de l’imagination. Pour enfants ou pour adultes. Je commence alors enfin à agir plus intensément dans le monde, menant à bien de nombreux projets. La création d’un Festival de l’Avent où chaque jour en décembre, jusqu’au réveillon, je joue un conte dans une école ou une structure différente. Je monte des spectacles, des jeux grandeur nature.

La « Compagnie du Grand Large » prend une nouvelle dimension en 2024. Je crée mon plus gros spectacle à ce jour : Il était un cœur, où je raconte un épisode de ma biographie sous la forme d’une légende, d’un conte. Ce spectacle est le fruit d’un an et demi de préparation avec une quinzaine d’intervenants pour m’accompagner, costumière, accessoiriste, scénographe, musicien, chorégraphe, conteur…

Ce spectacle m’inspire aussi pour mettre en place mes premiers stages en 2025 autour du conte et de la biographie. Dans ces stages, je proposerai de venir explorer sa vie et la raconter sous la forme d’un conte. Ces stages auront lieu en mars prochain en Suisse et en avril en France.

Je continuerai aussi à développer ma compagnie et le spectacle Il était un cœur. Je serai en juillet 2025 au Festival d’Avignon pour présenter le spectacle aux professionnels et au public. J’organise à cet effet en décembre une campagne de soutien sur le site HelloAsso pour récolter des fonds.

Encore merci à la Fondation pour le soutien depuis déjà tant d’années et au plaisir de partager avec vous la suite de mes aventures théâtrales !

Joris Carré

 

In memoriam

Micheline Dirand
(11 juillet 1938 – 5 avril 2024)

Micheline et Jean-Marie Dirand (14 septembre 1945 – 10 janvier 2020) furent membres de la Société anthroposophique, depuis les années 50 pour Micheline et 70 pour Jean-Marie. C’est l’anthroposophie qui les a réunis. Depuis l’âge de 16 ans, de 1954 à 1966, Micheline a été la nurse des enfants des familles Payot, Barbotin et Staikovski. Elle a eu aussi dans cette période une activité de professeure de couture et de travaux manuels à l’école Perceval. En 1966, elle est devenue puéricultrice à la crèche municipale de Neuilly jusqu’à sa retraite en 1998. Quant à Jean- Marie, il eut une belle carrière au service de l’homéopathie et de la naturopathie, particulièrement au sein des laboratoires Weleda et Gifrer.

C’est par la compréhension qu’ils avaient de la loi sociale fondamentale décrite par Rudolf Steiner que Micheline et Jean-Marie ont fait don de leurs biens immobiliers à la Fondation Paul Coroze, qui par son action vient soutenir la jeunesse dans ses aspirations les plus profondes, aspirations auxquelles ils étaient tous deux attentifs. Je ne crois pas trahir leurs mémoires en disant que le fruit du travail de leurs deux vies se transforme en actions, sans doute modestes, mais résolument spirituelles, libres et tournées vers la jeunesse. Micheline et Jean- Marie cultivaient aussi le souvenir des morts de la Première Guerre mondiale à travers l’Oeuvre des Bornes de Terre sacrée initiée par le sculpteur Gaston Deblaize.

Ils sont des membres fondateurs de l’Association d’Entraide Libre (AEL), dans la forme qu’elle a prise en 1989, et des membres actifs, y ayant exercé à certaines périodes les fonctions électives de base nécessaires à la vie de toute association. L’AEL, s’est donné le but « de mettre les apports pécuniaires réunis par ses membres (sur la base d’une compréhension de la « loi sociale fondamentale » décrite par Rudolf Steiner) à disposition de tous groupements exerçant une activité culturelle, pédagogique, artistique, scientifique tendant à favoriser un développement spirituel libre des membres de ces groupements ». C’est ainsi que l’AEL fait des dons pécuniaires, en fonction de ses moyens, aux « initiatives » collectives ou individuelles dont elle estime qu’elles œuvrent conformément à ses buts.

Régis Simonin

 

Nicole Lafferrière
(1er décembre 1928 – 13 août 2024)

Bibliothécaire de métier, elle a fait bénéficier, à partir de sa retraite en 1988 et, à la suite de l’arrivée d’un don très important de livres, la bibliothèque de la Société anthroposophique de son savoir-faire, en lui donnant sa structure actuelle et en la gérant pendant des décennies.

Elle se sentait la mission d’être là au siège, à la bibliothèque, pour accueillir les « âmes en recherche ». Elle montra, jusqu’à sa dernière année de vie, un intérêt infatigable pour les activités anthroposophiques, en participant aux conférences, aux réunions d’étude et autres. Elle affectionnait aussi certaines salles de théâtre qu’elle fréquentait assidûment. Elle était une fidèle donatrice de la Fondation Paul Coroze et du Foyer Michaël jusqu’à un âge très avancé.

 

« Lorsqu’on a pressenti rien qu’une fois l’immensité de l’aventure humaine, on peut se demander quelle force nous retient dans l’étroit. Quelle force est là qui fait que nous poursuivons quand même la route… »

Andrée Chedid – Terre et poésie

Marie-Amélie Weulersse
(5 août 1941 – 4 septembre 2024)

Après une enfance marquée par la guerre, Marie-Amélie se passionna pour la littérature. Ses quatre enfants fréquentèrent l’école Steiner-Waldorf. Ces dernières décennies elle s’exprima par la peinture et se lia profondément à la poésie d’Andrée Chedid. Marie-Amélie fut une donatrice de longue date de la Fondation et du Foyer Michaël.

Jean-Pierre Couty
(15 juillet 1927 – 15 septembre 2024)

Jean-Pierre Couty est décédé de façon inattendue à l’âge de 97 ans. Il entretenait, jusqu’à ses derniers jours, un remarquable intérêt pour le monde. Plus jeune, il avait parcouru de nombreux lieux et pays, réalisant après chaque
voyage des albums détaillés de photos, dépliants, récits, comme autant de pierres miliaires rappelant à la mémoire au fil du temps différentes cultures du passé et du présent, autant de marques d’humanité. D’autres albums rassemblaient, en des centaines de photographies, l’histoire familiale depuis le XIXe siècle, et d’autres encore, année après année, les événements des jours qui passent.

Malgré une surdité qui était devenue gênante, il a continué de prendre des cours (eurythmie, peinture) jusqu’à peu de temps avant son décès. Jean-Pierre a fait bénéficier la Fondation du produit d’une assurance-vie.

Bref rapport annuel 2023-2024

Du fait de la nouvelle périodicité de l’exercice comptable mise en place courant 2023, nous renonçons aux comparaisons habituelles avec de précédents exercices.

Pendant le nouvel exercice allant du 01/09/2023 au 31/08/2024, 78 345 € de bourses ont été versés à 46 étudiants. Des prêts ont été accordés pour 25 700 €, à 29 étudiants. En tout 55 étudiants ont été aidés, une étudiante ayant participé à deux formations. La Fondation a aussi soutenu 5 projets de formation ou à caractère artistique, pour un total de 5 420 €.

Les dons au siège

Avec un total de 56 687 €, contre 64 981 € en 2022, les dons versés au siège ont encore baissé, de même que le nombre de donateurs, qui passe de 139 à 132, dont 127 donateurs particuliers, 4 associations et 1 entreprise. Les dons destinés au Foyer ont représenté 2 300 €, ceux pour le film documentaire 5 210 €. Le Foyer Michaël a quant à lui reçu 10 775 € de dons directs. Ces chiffrent n’incluent pas les subventions reçues d’institutions.

Nous remercions très chaleureusement tous nos donateurs pour leur soutien à l’action de la Fondation.

Rencontre ENDA février 2024 Amsterdam

François Lusseyran et Évelyne Guilloto se sont rendus les 1er et 2 février 2024 à la rencontre de l’ENDA (European Network for Development and Aid on an anthroposophical basis). La rencontre avait lieu dans les locaux de la Fondation Iona Stichting au bord du Herengracht (canal des Seigneurs). Les échanges avec les responsables d’autres fondations œuvrant à l’échelle internationale, principalement pour le développement de la pédagogie Steiner-Waldorf, nous ont permis de percevoir une nouvelle fois le dynamisme des impulsions et réalisations anthroposophiques dans des pays à faibles moyens, grâce au soutien financier et la collaboration de formateurs compétents.

François Lusseyran et Évelyne Guilloto à Amsterdam, février 2024

Il est stimulant pour notre Fondation, dont le rayon d’action est limité statutairement à la France, de percevoir cette expansion à l’échelle de la planète.

Le conseil

Au 31 août 2024, les administrateurs personnes physiques de la Fondation Paul Coroze étaient François Lusseyran (président), Maryse Rouzès (vice-présidente), Jean Steinacher (trésorier), Évelyne Guilloto (secrétaire), Jonas Lismont et Vivien della Negra. Le travail bénévole des membres du conseil a été valorisé à 81 000 €.

>>feuilleter l’Appel aux dons en entier<<

Bruno Denis (1934 – 2024)

Bruno Denis en 1959

Bruno Denis (1er novembre 1934 – 31 août 2024) fut diplômé de l’École Centrale de Paris en 1959. Il épouse en 1961 Marie Gervais de Rouville, de famille protestante comme lui. Ils auront quatre enfants. Il rejoint en 1962 l’entreprise textile familiale à Fontaine-Daniel, Toiles de Mayenne, qu’il dirigera une trentaine d’années à partir de 1971. En même temps, de 1977 à 2008, il fut maire de sa commune, Saint-Georges-Buttavent.

Bruno Denis a rejoint le conseil de la Fondation Paul Coroze en 1984. De 1991 à 2002, il y a exercé les fonctions de trésorier adjoint (1991-2002), puis de trésorier (2003 à 2013). Pendant ce temps il avait développé lui-même un logiciel comptable pour la Fondation. Il resta membre du conseil jusqu’en avril 2022, avec une interruption de fin 2014 à 2019, et membre de la Commission bourses et prêts jusqu’à ses

derniers jours. De 2001 à 2013, il a aussi été trésorier de la Société anthroposophique en France.

La collaboration de Bruno fut très précieuse à François Jordan. Combien de fois n’avons-nous pas entendu, lorsque François égrenait les travaux des jours à son bureau : « Vendredi : Bruno vient faire les comptes ! »

Bruno Denis apportait au conseil un réalisme pratique joint à un profond idéal spirituel ancré dans l’anthroposophique.

Bruno Denis en 2023

Trois personnes de notre conseil ont pu assister à ses obsèques, célébrées dans la petite chapelle catholique désacralisée de Fontaine- Daniel que son père Jean Denis, lui-même protestant, avait fait construire pour les ouvriers de l’entreprise familiale. Il régnait une ambiance de solennité et de simplicité, à l’image de la personnalité terrestre et spirituelle de Bruno qui œuvra à nos côtés pendant quatre décennies.

Bruno comptait aussi parmi les généreux donateurs de notre Fondation.

Appel aux dons | Avent 2024

Entre ténèbres et lumière

Fête de Saint-Martin au Foyer Michaël

Au début du mois de novembre, chaque année, les Celtes pressentaient autour d’eux la présence des êtres défunts, leurs ancêtres, leurs compagnons de vie partis pour l’au-delà,
c’était la fête de Samain.

La tradition chrétienne a perpétué cette commémoration par la fête de la Toussaint et le jour des Défunts qui la suit. Et certes une sensibilité attentive peut ressentir la subtile présence en sa conscience d’êtres auxquels la vie l’avait liée, instaurant un échange ténu, le fil du souvenir accompagnant l’âme dans son chemin de l’au-delà. L’âme monte sur les voies de l’esprit. Dans les ténèbres de la saison d’hiver paraît bientôt la lueur d’une chaleureuse intériorité, le creux de l’hiver, le solstice d’hiver, balançant entre ténèbres et renouveau de la lumière, la naissance de l’enfant intérieur, assurant les conditions d’une évolution bienveillante.

Ainsi nous trouvons-nous entre Toussaint et Noël dans un temps suspendu où, se dégageant de la terre, les âmes et l’âme de chacun perçoivent l’espérance d’une confiante et pacifique évolution.

Dans cette pensée, nous vous souhaitons à tous et à toutes de sereines journées au tournant de cette année. 

>>feuilleter l’Appel aux dons en entier<<

 

 

Évelyne Guilloto
secrétaire du conseil

Témoignage

J’étais à un moment dans ma vie où je ne savais que faire – j’étais comme perdue. Et puis, une formation s’est présentée à moi, un master en éducation Waldorf, à Stuttgart, là où Steiner s’est adressé aux premiers enseignants, dans la première des nombreuses écoles qui ont suivi. J’ai dit oui, de tout mon être, à ce chemin. Une grande porte s’est ouverte à moi et je me sentais portée par une vague. Très vite, de l’aide et du soutien sont venus à moi. Notamment, la Fondation Paul Coroze m’a soutenue financièrement dans la réalisation de cette envie qui, depuis ma jeunesse, était de travailler avec des enfants tout en faisant de ma vie un chemin de pratique spirituelle.

Steiner disait que chaque enseignant doit réveiller en lui ses capacités créatives endormies, et, au travers de la formation, j’ai vu cela éclore. Mes journées étaient remplies d’étude de textes, de chant, d’eurythmie, de peinture, de discussions engagées, de partage, de liens, d’apprentissage, de poésie, de beauté… Le tout avec un groupe international, de beaucoup de nationalités différentes. Cela rendait l’expérience encore plus riche et nous amenait à nous pencher sur la question de comment travailler avec les idées et principes de l’éducation Waldorf dans le reste du monde sans imposer une culture. Notre réponse fut : l’adaptation !

Me voilà formée, remplie d’énergie et engagée dans le monde pour offrir ce réel cadeau d’éducation aux petits êtres qui séjournent sur terre tout en continuant d’évoluer moi-même.
J’ai un poste en vue en Écosse.

Je tiens à exprimer ma gratitude à tous ceux qui permettent à des jeunes, comme moi, de choisir une formation anthroposophique. Merci !

 

 

Image 1 : Yasmine Khan, crédit photo Christopher Latini. Image 2 : Image Yasmine Khan et Hannes Wegener, crédit photo Yasmine Khan

Appel aux dons | Juillet 2024

Chers amis de la Fondation,

En 2023, la Fondation a modifié la période de son exercice comptable pour l’harmoniser avec celui du Foyer Michaël, qui suit l’année scolaire, soit du 1er septembre au 31 août.

Dans notre appel à dons d’avril 2024, envoyé par courriel seulement, nous vous avions encore communiqué les chiffres pour l’année civile 2023 : 53 étudiants avaient reçu une bourse ou un prêt de la Fondation Paul Coroze, pour un montant total de 105 250 €, dont 81 000 € sous forme de bourses. En même temps, nous avions reçu pour un peu plus de 51 500 € de dons. 

Voici la situation pour la nouvelle année comptable au 30 juin, donc au terme de 10 mois : 52 476 € de dons (dont 2 015 € pour le Foyer Michaël et 210 € pour notre projet de film documentaire), et des bourses accordées pour 81 345 €, ainsi que 23 000 € de prêts.

Le niveau des dons s’annonce légèrement meilleur que pour 2023, il reste néanmoins faible. C’est pourquoi nous nous adressons à vous en cette période de vacances pour vous rappeler que notre Fondation tire une part significative de ses moyens d’action, au plan financier et au plan moral, de vous, ses soutiens et donateurs. 

Le contexte médiatique est peu favorable aux initiatives anthroposophiques, il y a des groupes bien organisés qui sont à l’affût de toute occasion pour les dénigrer et ridiculiser, et pour calomnier jusqu’à l’absurde la vision du monde qui les sous-tend. Le conseil de la Fondation est d’autant plus reconnaissant aux personnes qui par leur engagement défendent une vision du monde qui inclut la dimension spirituelle, et, c’est le cœur de notre action, aux jeunes qui décident de se former dans cette voie. 

Si l’on regarde du côté des écoles Steiner-Waldorf, on voit que la liste des postes de pédagogue à pourvoir est longue, pour tous les niveaux… Or, le soutien à la pédagogie reste le premier poste des aides de la Fondation ; d’autant plus que les formations pédagogiques acceptent maintenant l’année au Foyer Michaël comme une première année de formation pédagogique.

Tous les étudiants ne font pas appel à la Fondation pour les aider. Certains bénéficient de l’aide à la formation professionnelle. 

De septembre 2023 à juin 2024, la Fondation a soutenu dix-sept étudiants en pédagogie Waldorf, treize étudiants en théâtre, neuf étudiants au Foyer Michaël, sept en arts plastiques et chant, six en eurythmie, deux en biographie et un en biodynamie. Ce furent en tout cinquante-quatre étudiants, une personne ayant opté pour deux formations.

Derrière ces chiffres, il y a des êtres, des émerveillements, de la joie d’être soutenu, comme en atteste le témoignage ci-après de Yasmine Khan. 

Claudia Achour,
avec Évelyne Guilloto et François Lusseyran

Témoignages de deux étudiants

C’est il y a exactement deux ans que vous m’avez accordé un prêt sur l’honneur pour pouvoir financer ma formation « Waldorf Handwork Educators », une formation internationale en ligne pour être professeur Waldorf en travaux manuels – https://www.waldorfhandwork.org.

Il y a quinze jours, j’ai présenté mon mémoire à l’oral et je suis maintenant en train de finaliser mon mémoire écrit.

Un énorme MERCI pour votre aide précieuse !

Cela fut un magnifique parcours, avec des collègues du monde entier. Nous avons étudié le développement de l’enfant de la première à la huitième classe. Nous avons conçu et réalisé plein de projets de travaux manuels pour ces classes. Il nous a fallu montrer de la créativité pour faire des présentations en groupe en ligne sur les tempéraments, les fêtes de l’année ou de petites activités manuelles. Nous avons étudié des textes de Steiner ou d’autres professeurs Waldorf. Nous nous sommes inspirés les uns les autres. Et j’ai appris à utiliser les outils du xxie siècle : Zoom, Powerpoint, Google class, Canvas…

Ce fut un magnifique parcours et je vous remercie de tout mon cœur de m’avoir aidée à faire le premier pas.

Rahel Schenkel

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La Fondation m’a aidé de 2014 à 2017 pour ma formation au Foyer Michaël et mes années de formation d’eurythmie en Europe.

Après deux ans d’eurythmie en France chez Maria Weulersse et à l’ancienne école Intervalles, j’ai fini une deuxième année à l’université d’Alanus en Allemagne. Après cela, j’ai eu besoin de me retrouver moi-même. J’ai arrêté ma formation pendant trois ans, j’ai voyagé, je me suis marié, j’ai déménagé en Argentine et fait différents métiers… agriculteur, maçon, professeur de français dans des écoles Waldorf…

Puis j’ai décidé de finir ma formation d’eurythmie. Et voici que depuis mars 2023 j’ai rejoint l’école d’eurythmie « Escuela de Euritmia de Argentina ». C’est la seule école d’eurythmie en espagnol en Amérique latine.

L’école existe depuis 15 ans mais se trouve aujourd’hui dans une situation délicate. Les cours viennent de reprendre et le nouveau budget vient d’être fait. Le budget complet (qui comprend salaire de professeur, intervenants, loyer de la salle de spectacle, ateliers, visite des parrains du Brésil, etc….) tourne autour de 1900 € par mois. Pour la classe de six élèves que nous sommes, cela équivaut à 316 € par mois par élève.

Or, le salaire moyen était de 300 dollars en novembre 2023, et la situation économique a encore empiré depuis.

C’est pour cela que nous avons choisi de trouver toutes sortes d’alternatives afin de couvrir ce montant.

Certains ont fait des demandes individuelles de bourse à différentes institutions. Nous organisons aussi des visioconférences sur l’anthroposophie en espagnol. Lors d’événements culturels nous vendons des repas, et nous cherchons des fonds auprès de fondations nationales et internationales.

Dorian Romanasco

 

Image : Dorian Romanasco, Photo : Mei Kadic

Image en tête : Travaux et photos de Rahel Schenkel

 

Textes adaptés par C. Achour

Appel aux dons | Pâques 2024

Chers ami.e.s de la Fondation,

En ce début de printemps, nous voudrions vous donner quelques nouvelles de la Fondation.

En 2023, 53 étudiants ont reçu une bourse un prêt de la Fondation Paul Coroze, pour un montant total de 105 250 €, dont 81 000 € sous forme de bourses.

Le tableau ci-dessous donne le détail des aides par discipline.

Avec un peu moins de 51 500 €, le total des dons est resté loin derrière. Nous en remercions d’autant plus les 108 donateurs particuliers, ainsi que les deux entreprises et les trois associations qui nous ont soutenus ! Peut-être que les quelques remerciements ci-après peuvent en motiver d’autres à se joindre à vos efforts. Si tous les remerciements sont une source de joie, certains sont plus élaborés et particulièrement touchants. Nous remercions les deux étudiants qui nous ont permis de redonner leurs témoignages.