
Bruno Denis (1er novembre 1934 – 31 août 2024) fut diplômé de l’École Centrale de Paris en 1959. Il épouse en 1961 Marie Gervais de Rouville, de famille protestante comme lui. Ils auront quatre enfants. Il rejoint en 1962 l’entreprise textile familiale à Fontaine-Daniel, Toiles de Mayenne, qu’il dirigera une trentaine d’années à partir de 1971. En même temps, de 1977 à 2008, il fut maire de sa commune, Saint-Georges-Buttavent.
Bruno Denis a rejoint le conseil de la Fondation Paul Coroze en 1984. De 1991 à 2002, il y a exercé les fonctions de trésorier adjoint (1991-2002), puis de trésorier (2003 à 2013). Pendant ce temps il avait développé lui-même un logiciel comptable pour la Fondation. Il resta membre du conseil jusqu’en avril 2022, avec une interruption de fin 2014 à 2019, et membre de la Commission bourses et prêts jusqu’à ses
derniers jours. De 2001 à 2013, il a aussi été trésorier de la Société anthroposophique en France.
La collaboration de Bruno fut très précieuse à François Jordan. Combien de fois n’avons-nous pas entendu, lorsque François égrenait les travaux des jours à son bureau : « Vendredi : Bruno vient faire les comptes ! »
Bruno Denis apportait au conseil un réalisme pratique joint à un profond idéal spirituel ancré dans l’anthroposophique.

Trois personnes de notre conseil ont pu assister à ses obsèques, célébrées dans la petite chapelle catholique désacralisée de Fontaine- Daniel que son père Jean Denis, lui-même protestant, avait fait construire pour les ouvriers de l’entreprise familiale. Il régnait une ambiance de solennité et de simplicité, à l’image de la personnalité terrestre et spirituelle de Bruno qui œuvra à nos côtés pendant quatre décennies.
Bruno comptait aussi parmi les généreux donateurs de notre Fondation.


J’étais à un moment dans ma vie où je ne savais que faire – j’étais comme perdue. Et puis, une formation s’est présentée à moi, un master en éducation Waldorf, à Stuttgart, là où Steiner s’est adressé aux premiers enseignants, dans la première des nombreuses écoles qui ont suivi. J’ai dit oui, de tout mon être, à ce chemin. Une grande porte s’est ouverte à moi et je me sentais portée par une vague. Très vite, de l’aide et du soutien sont venus à moi. Notamment, la Fondation Paul Coroze m’a soutenue financièrement dans la réalisation de cette envie qui, depuis ma jeunesse, était de travailler avec des enfants tout en faisant de ma vie un chemin de pratique spirituelle.











En arrivant au Foyer, je ne savais pas ce qui m’attendait, et à certains moments j’étais très surprise par le contenu des cours, mais au fil de l’année, de petites perles quotidiennes de nature, de beauté et de qualité m’ont montré comment prendre le temps, me connecter avec mon intérieur et comment exprimer ce que je vis à ceux qui m’entourent. Et de même que ma relation à autrui a éclos, la couleur de mon dialogue intérieur a changé.